
A travers mon expérience personnelle et mon accompagnement, je vous propose des solutions pour moins subir le deuil de son enfant.
Je vais vous donner une clé. La seule chose sur laquelle vous pouvez agir, est celle de vous servir de la façon dont votre bébé est décédé, et non de chercher pourquoi. En allant restant sur la façon dont il est décédé vous pourrez aller regarder ce qui a besoin d’être modifié dans vos croyances. En modifiant vos croyances, vous pourrez activer les acquis de votre héritage pour vous et pour vos enfants vivants.
Ce qui permettra à votre bébé de ne pas être mort « pour rien ». C’est, en partie comme cela, que les histoires se répètent…
Pour être passer par cette épreuve, la mort de nos petits n’est pas là pour enfermer les choses mais pour dévoiler une transmission de générations en générations qui n’est plus adaptée à la réalité d’aujourd’hui.
Si vous ne vous appropriez pas l’événement c’est-à-dire en cherchant un coupable (vous en trouverez toujours) vous serez en procès avec la Vie. Vous ne pourrez pas être dans la vie, dans le plaisir. Ce sera un plaisir leurré. En réalité, vous serez dans le combat contre le coupable. Je voudrais que vous sachiez que vous pouvez choisir votre vie. Perdre un enfant est la plus grande souffrance que l’on puisse infliger à un être humain. C’est vrai. Après le décès de son propre enfant il est clair que le parent survit mais en ayant des moyens d’évoluer grâce au message de votre bébé, tout devient plus facile.
Je vous propose de mettre en lumière le décès de votre bébé en signe de remerciement, pour qu’il ne se soit pas sacrifié pour rien. Qu’au moins cela serve pour les autres comme par exemple : vos enfants restants, vos petits enfants, pour votre descendance bref, pour l’évolution !
Sinon alors vous l’aurez enterré ou incinéré et puis c’est terminé ?
Je suis convaincue que si votre bébé est venu au monde c’est qu’il avait un sens ! C’était un révélateur.
Ne donnez pas du pouvoir au médecin si vous avez estimé que c’était l’erreur du médecin. Vous aurez trouvé un coupable et après ? Cela ne soulagera en rien votre douleur. Si vous cherchez à être reconnu de vos souffrances, vous ne le serez pas ou peu voire jamais pour certaines d’entre nous. Les parents concernés par le deuil vérifient tous les jours que leur souffrance n’est pas reconnue. Vous allez perdre un temps fou.
Moi ce qui m’intéresse, pour avoir vécu le décès de mon premier enfant, c’est que cette violence là n’existe plus ni pour moi, ni pour mes enfants vivants, ni pour ma descendance. Et vous savez pourquoi je peux le faire ? Parce que je suis concernée donc je suis bien placée pour savoir que c’est important, que c’est grave, donc je vais faire ce qu’il faut pour ne plus le cautionner. Mais pour cela, il faut que je m’approprie la problématique.
Nos bébés sont nos guides familiaux. Ils nous indiquent un chemin, libre à nous de nous donner les moyens d’en retirer un sens et une évolution.

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