Lorsqu’on a passé les étapes du deuil, donc beaucoup d’années (pas 1 jour, 10 jours, 1 an…) mais plusieurs années…
J’ai commencé à moins en vouloir au monde entier de ne pas comprendre ce que notre couple traversait.
Petit à petit nous avons refait des projets. Nous avons accepté de vivre. Même si je me sens différente à tout jamais. Et d’ailleurs plus rien ne sera « comme avant ».

N’est-ce pas là, l’évolution, que de ne pas vivre dans le même milieu advita aeternam ?

Mon insouciance a été abîmée lors de cette épreuve mais d’autres choses sont apparues comme : une meilleure connaissance de moi, une meilleure connaissance des autres (famille, amis, cercle professionnel) et je dirais même sur ma philosophie de vie.

Lorsque j’ai arrêté de chercher des coupables. Lorsque j’ai accepté que c’était le chemin de vie de mon petit garçon. C’était donc loin d’être facile.
J’ai accepté de changer une croyance qui était : « Quand je suis enceinte je donne la vie ». Cette croyance, au fil du TEMPS, a été transformé en : « Quand je donne la vie (c-a-d en attendant un nouvel être dans le creux de mon ventre ), j’accepte que cette petite âme a son propre chemin de vie et que je n’ai pas la garantie de sa longévité. » J’ai ici, modifié un élément, à l’intérieur de moi, pour mieux vivre ma vie.

Quand au départ, je cherchais le coupable (ce que j’ai fait évidemment), j’étais à l’extérieur de mon être, de mes émotions, de mon ressenti et je nourrissais des sentiments négatifs. Mais au-delà de ces émotions, je n’avais AUCUNE prise. J’étais soumise à AUCUN CHOIX possible de MA part. Je dépendais de mes coupables qui me laissaient 3 choix :
1. me soumettre, tel un escargot maintenu en plein soleil, et dont la coquille était fissurée

2. lutter, tel un cheval de trait qui s’épuise, à soulever des bagages émotionnels de plus en plus lourds

3. L’immobilité qui ressemble à une petite mort.

Et moi, mon désir le plus fort, était de faire MES choix. De ne plus chercher à l’extérieur (chez les Autres).

Tant que mes blessures émotionnelles n’étaient pas pansées, j’allais (sans le savoir) m’attirer à moi, des personnes et des situations, qui me feraient revivre mes douleurs afin de me donner une chance d’en comprendre le sens et de ne plus être accablée.

Je vous souhaite d’avoir le courage de vous libérer de vos émotions douloureuses pour vous reconnecter à votre force intérieure.

C’est ici que vous rayonnerez.

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